Dans sa parution du jour, le quotidien l’Observateur a exploité le rapport de l’AEMO qui présente des révélations à la fois effarantes et inquiétantes.
l’AEMO (Action éducative en milieu ouvert), présente dans les 14 régions du Sénégal, est un service du ministère de la Justice et un organe de la Direction de l’éducation surveillée et de la protection sociale (Deps). Elle assure fondamentalement la mission de protection judiciaire et sociale de la jeunesse.
Ainsi le journal du roi du mbalakh évalue à près de 1676 enfants qui sont victimes de violence de toute nature.
En effet, de janvier à nos jours, le procureur a reçu 429 dossiers portant sur des faits de viols.
Il s’y ajoute pas moins de 112 dossiers en instruction qui incriminent des adultes et 317 autres concernant des mineurs.
En 2021, 53 filles mineures ont été victimes d’abus sexuels suivi de grossesse. Pires deux adolescentes en situation de handicap ont subi de l’inceste. En effet elles ont été violées et engrossées par leurs propres pères.
La pédocriminalité, plus communément appelée «pédophilie», désigne les violences et crimes sexuels commis sur des mineurs.
Elle comprend ainsi le harcèlement sexuel, les agressions sexuelles (attouchements) et le viol (soit, selon la loi, une pénétration non consentie).